Comment visiter l'Eglise de l'Asomption de la Bienheureuse Vierge Marie

Dans le canton de Garlin, TARON est un petit village, au passé historique et archéologique très riche.

Au 19 ème siècle, des fouilles mettent à jour la structure d’une villa d’une importante superficie et d’un ensemble de plusieurs mosaïques de belle qualité dont certaines sont exposées dans l’église. Au 10 ème siècle, avec la multiplication des paroisses, de nombreuses églises sont édifiées et l’église de l’Assomption de Taron, classée monument historique, est parmi les plus anciennes.
Construite sur les fondations d’une aile de la villa gallo-romaine, l’église actuelle est le résultat de nombreux remaniements effectués au fil des siècles  ( entre les 11 ème et 18 ème ) et son origine est incertaine.

L’église primitive aurait peut-être été édifiée très tôt à l’époque romane, vers le 10 ème ou 11 ème siècle avec rajout au 12 ème, de la chapelle sud, l’actuelle sacristie, surmontée d’un clocher-tour. Cependant,certaines anomalies architecturales peuvent poser le problème de son antériorité à la nef. Il est donc également possible que la partie basse de la nef actuelle soit postérieure à cette chapelle du 12 ème.
Au 15 ème, l’église est largement reconstruite, avec surélévation et voûtement de la nef, établissement des contreforts extérieurs et reconstruction du chœur avec une abside à trois pans. Elle est également agrandie d’une chapelle au sud (D).
Au 16 ème, ( 1530 ), on rajoute une chapelle au nord dédiée à Sainte Catherine (E), puis le presbytère, attenant à l’église, au cours du 17 ème. Les dernières modifications importantes datent du 18 ème, avec la transformation du presbytère (1735), le rajout d’un corps de porche à l’ouest (1744-1747) et enfin, la surélévation et restauration du clocher-tour (1759-1762). La galerie, rajoutée au presbytère au 19 ème (1885-1886), semble être l’une des dernières transformations de Notre Dame de l’Assomption de Taron.



PLAN DE L’EGLISE

 L’église, selon la tradition liturgique, est orientée avec un chevet tourné vers l’est. De forme atypique, de part les ajouts successifs, le plan ne présente pas la forme de croix latine traditionnelle, mais garde la structure d’une nef unique,(A), prolongée à l’est par le cœur (B), et à l’ouest par le porche (F). L’adjonction plus tardive du presbytère, dans le prolongement de la chapelle (D), représente un ensemble assez conséquent (J,L,M,N,O) qui accentue encore l’irrégularité du plan global. Côté sud, présence inhabituelle d’un clocher-tour, traditionnellement situé à l’ouest.


Pour réaliser un dépliant à déposer à l’entrée de l’église, à propos de celle-ci, Mme D. Bourdier-Caduff en a écrit la trame.Elle s’est tellement passionné pour cette tâche qu’elle y a travaillé d’arrache-pied. Vous trouverez donc ICI son travail.